La rhubarbe contre les limaces

Voilà une astuce qu’il faut tester si vous en avez marre de voir les limaces croquer vos hostas et vos salades.
Prélevez des feuilles fraîches d’une rhubarbe et hachez grossièrement 500 g. Mettez à macérer dans 3 litres d’eau durant 24 heures. Ensuite, filtrez et pulvérisez la solution sans la diluer.

L’amaryllis à l’étroit

Lorsqu’on plante un bulbe d’amaryllis (Hippeastrum), il faut toujours prendre un pot à peine plus large que le bulbe lui-même. Une fois en place, il doit rester 1 à 2 cm entre le bulbe et le pot, pas davantage. Par ailleurs, il faut également planter le bulbe aux deux-tiers, laissant le tiers supérieur à l’air libre. Il ne faut pas enterrer entièrement le bulbe. Enfin, à l’arrosage, on ne mouille surtout pas le bulbe.

Tuteurs : ne blessez pas les jeunes troncs

Il existe sur le marché des colliers en caoutchouc qui permettent d’attacher à un tuteur le tronc d’un jeune arbre fruitier qu’on vient de planter. Ils sont pratiques mais assez onéreux. On peut s’en passer si on leur substitue une autre protection.
Pour cela, coupez un petit morceau de tuyau d’arrosage sur 10 cm de long. Vous pouvez glisser à l’intérieur de cette gaine de fortune une solide cordelette que vous pourrez attacher fermement, en serrant fort autour du tuteur. En plaçant le tuyau protecteur du côté du tronc, vous éviterez une blessure sur l’écorce qui se produit au printemps lors de la pousse.
On peut doubler la protection en glissant une éponge ou un chiffon épais entre la gaine et l’écorce.

Gardez les fruits du liquidambar

J’en ai ras-le-bol de voir les limaces venir dévorer mes hostas dès le mois de mai. Maintenant, je les cultive en pot et je tapisse la surface de baies de liquidambar. Elles sont hérissées de piquants comme le sont les bogues des châtaignes.
C’est simple, c’est efficace, c’est discret et ça ne coûte rien !

Des gunneras à l’abri

On sait que les gunneras géantes sont frileuses. Elles survivent jusqu’à -7° C mais elles souffrent. En réalité, dès que les températures deviennent négatives, elles commencent à peiner. C’est la raison pour laquelle on a tout intérêt à bien les protéger durant tout l’hiver. Dans les parcs, on n’hésite pas à les emballer.
On commence par couper les grandes feuilles. On couvre la souche d’une épaisse couche de paille sèche. On peut coiffer avec les feuilles posées sur le dessus et à l’envers.
Enfin, on tend un voile de forçage qui a le double mérite de maintenir en place la protection et de garder à l’abri des vents.
L’aspect est curieux mais c’est très efficace.

La Mulenbeckia peut grimper

C’est en rencontrant la pépinière Akébie à la Fête des Plantes de Saint-Jean de Beauregard que j’ai découvert cette aptitude de la belle Mulenbeckia à grimper. C’est tellement manifeste que cette pépinière spécialisée dans les plantes grimpantes (akébies, clématites, jasmins, ampelopsis entre autres) classe cette plante parmi les grimpantes. Il faut juste lui mettre à portée un grillage ou un filet aux mailles fines pour qu’elle puisse s’en saisir et s’accrocher facilement.

En + : Surélevée, ou en pot, Mulenbeckia peut aussi être retombante. Les longues tiges et le feuillage très fin forment alors un écran superbe.

L’eau de cuisson pour désherber

Lorsque vous cuisez des pommes de terre, ne jetez pas l’eau de cuisson dans l’évier. Versez-la plutôt dans une allée que vous voulez désherber.
L’eau encore chaude (voire presque bouillante), va « cuire » sur place les mauvaises herbes les plus coriaces.
Mais l’efficacité de cette astuce tient aussi au fait que l’eau soit riche en amidon. Vous pouvez donc également récupérer l’eau de cuisson du riz.
C’est simple et non polluant.

Les cheveux dérangent les lapins

Selon les années et les régions, on peut devoir affronter de véritables invasions de lapins. Leur capacité à proliférer n’est pas une légende. Et malheureusement, les ravages qu’ils causent au jardin sont conséquents. Ils sont si nombreux que vous ne pouvez pas faire grand chose si ce n’est protéger les zones les plus sensibles comme le potager. Pour y parvenir, soit vous clôturez l’ensemble avec un grillage enterré sur au moins 20 à 30 cm de profondeur, soit vous ceinturez la zone avec une bande de cheveux. Eh oui, les lapins en ont horreur au point de reculer. Ce n’est pas très joli mais discret. C’est facile de s’en procurer chez un coiffeur. C’est gratuit. C’est rapide à mettre en place. Ce n’est ni polluant, ni dangereux pour les autres animaux.

Une pluie de prunes

Chez Cathy, le prunier semble avoir battu des records cet été. Les fruits mûrs tombaient à la moindre brise. Et forcément, même en faisant attention, on finissait par marcher sur les prunes. Du coup, le plus simple fut de dérouler une grande bâche plastique sous les branches et de secouer le tronc. C’est une vraie pluie de prunes qui s’est abattue. Pourtant, on n’a pas secoué bien fort. Il a suffit ensuite de relever les quatre coins de la bâche pour récupérer au centre, tous les fruits. C’est moins éreintant. Cathy a récolté 20 kilos sous un arbre et elle en a perdu !

Piège à guêpes

Suite à l’article de Louis Vittu sur les pièges à guêpes et frelons, je me permets d’apporter un peu d’eau à votre moulin.

J’utilise depuis plusieurs années des pièges à guêpes et frelons de grande capacité que je trouvais dans des jardineries et, pour des raisons soi-disant écologiques (?), ils ne sont plus approvisionnés. Or, cette année (comme à peu près tous les 3 ans), nous avons eu un surnombre de fruits de toutes sortes et, de ce fait, un envahissement de guêpes et frelons dont je n’ai trouvé aucun nid à proximité de notre habitation.

La fabrication de pièges et leurs capacités étant très limitées au vu des quantités de ces bestioles, je me suis renseigné sur les réseaux et j’ai trouvé mes anciens pièges chez www.k3d.fr (tout pour les nuisibles) au prix de 9,60 €. Piège de grande capacité dans lequel je mets une petite canette 1/2 de bière de bas coût et je peux vous jurer que jamais je n’y ai pris une seule abeille.

Vu l’envahissement, je renouvelle mes pièges tous les 3-4 jours accrochés dans mes fruitiers (je les vide dans un conduit de me fosse septique, ce qui nourri la flore aussi ?). Et je nettoie régulièrement ces pièges.

A titre indicatif, j’en ai commandé une dizaine et j’en ai six en activité en ce moment. Cela attire également les mouches de toutes sortes et aussi des papillons de nuit dont la pyrale du buis que j’ai authentifié à la loupe (ces dernières ne sortant que la nuit).

Mes anciens pièges ayant une dizaine d’années, ils avaient besoin d’être renouvelés aussi.

Jean Serris