C’est tout simple et l’effet est somptueux !
Cueillez des fleurs de dahlias avant qu’elles ne fanent, supprimez bien les pédoncules et déposez-les délicatement sur l’eau. Elles vont flotter sans aucune difficulté.
On peut aussi remplir un saladier d’eau à température ambiante et déposer dessus des pétales de fleurs d’hydrangeas.
Des fleurs de camélias pour le rosier
On a tout intérêt à pailler, surtout l’été. Pour cela, on peut utiliser différents matériaux (paillis minéraux ou organiques).
Ici, nous avons récupéré les grosses fleurs fanées d’un camélia ‘Debbie’ et nous les avons répandues autour du pied d’un rosier. L’idéal est de ne pas en placer contre le tronc pour éviter un pourrissement. On peut même arroser sans déplacer le paillage.
En + : En se décomposant, les fleurs de camélia aident à la formation d’humus qui enrichit la terre.
Multiplication du laurier rose
C’est en été qu’on multiplie le laurier rose. C’est simple à faire et le taux de réussite est maximum.
Il suffit de prélever l’extrémité d’un rameau sans fleur, de supprimer toutes les feuilles sauf la paire supérieure.
On rabat la tige à 10 cm environ.
On remplit un contenant d’eau et on peut même ajouter un morceau de charbon de bois pour éviter que cette eau ne vire.
On couvre l’ouverture du récipient d’une feuille de papier aluminium qu’on perce pour glisser la bouture. Cette feuille permet de bloquer la tige et évite ainsi que le pied ne touche le fond.
Très vite, des radicelles vont apparaître. Lorsque vous observez un chignon conséquent, vous repiquez dans un terreau très léger en arrosant copieusement.
Deux ans plus tard, vous replantez en terre.
Brouette : la bêtise à éviter
Le jardinier méticuleux ne laisse pas trainer ses outils, ni sa brouette. Oui mais, tout le monde n’est pas toujours méticuleux et si on prend l’habitude de laisser sa brouette sous la pluie, sa durée de vie est vite écourtée. Même une peinture protectrice ne résiste pas longtemps à un peu d’eau stagnante au fond de la brouette. La rouille s’installe vite. Si vous ne la rentrez pas systématiquement, prenez au moins l’habitude de la redresser pour ne pas en faire un récupérateur de pluie.
Le pluviomètre n’est pas un gadget
Il existe de nombreux modèles de pluviomètres mais le plus simple et le moins cher, à la lecture directe, suffit amplement pour un jardinier amateur.
En forme d’entonnoir et en plastique translucide (ou en verre), il est gradué en millimètres : 1 mm équivaut à 1 litre d’eau de pluie tombée sur 1 m2. On peut donc savoir précisément ce qui est tombé au jardin et ajuster en conséquence l’arrosage de certaines plantes. A titre d’exemple, un jeune arbuste planté en fin d’hiver doit recevoir 7 à 10 litres d’eau tous les 15 jours au cours de son premier été.
Vous pourrez également mesurer la résistance des plantes à la sécheresse en mesurant les arrosages.
Evidemment, on doit vider le pluviomètre chaque matin !
Piégez les taupins
Le ver blanc ou fils de fer qui attaque les jeunes tubercules est aussi appelé taupin. C’est dès le printemps qu’il faut s’en méfier. Après c’est trop tard car le mal est fait.
Pour le piéger, il suffit de couper en deux une pomme de terre. On fiche sur le dos de chaque moitié un bâtonnet pour les récupérer. Ensuite, on enfonce e terre, entre deux pieds la demi patate. Si des taupins traînent par là, ils n’y résisteront pas. A vous de relever le piège régulièrement.
Les limaces raffolent de la consoude
Avec le retour du printemps, les limaces vont à nouveau sévir. Pour les piéger, certains inconscients utilisent encore des granulés à base de métaldéhyde. Cette matière très toxique empoisonne les animaux domestiques et même les très jeunes enfants. C’est à bannir !
En revanche, il existe des granulés à base de phosphate de fer. Ils sont au moins non toxiques pour les animaux domestiques, mais ils agissent en coupe-faim sur les limaces qui se laissent mourir.
D’autres utilisent le piège à bière, lui aussi non dangereux mais qui décime les limaces par noyade. Or, une simple poignée de feuilles de consoude dans un pot retourné attire les limaces qui se régalent sans mourir. A vous de les déplacer loin de votre potager.
Gare aux chevreuils
Depuis quelques années, les chevreuils sont de plus en plus téméraires. Ils n’hésitent plus à entrer au jardin pour venir croquer les troncs des arbres récemment plantés. L’écorce et le bois sont encore très tendres. Les dégâts qu’ils occasionnent peuvent être rédhibitoires.
Pour s’en prémunir, on doit juste entourer le tronc d’un grillage (en métal ou en plastique épais). On le fixe en terre à l’aide d’un crochet et on couvre le tronc jusqu’à 1,50 m du sol, hauteur accessible par un chevreuil affamé qui dresse son cou.
Haie taillée d’orangers
Certains déconseillent, avec un bel aplomb, de ne jamais tailler un agrume. A les croire, on pourrait juste éclaircir un peu le cœur de l’arbre mais surtout pas davantage. Les citronniers et plus encore les orangers, ne supporteraient pas bien des tailles trop radicales.
Pourtant, près de Menton, cette haie d’orangers a été taillée comme le serait une haie de thuyas ou de lauriers. Il est vrai qu’elle est adossée à un mur orienté plein sud, bien à l’abri des vents. Et cela ne gêne en rien la production d’oranges.
Le bon outil pour la bonne taille
Il existe plusieurs types de sécateurs et de très nombreux modèles à des prix variables. Pour faire simple, distinguez bien le sécateur à coupe franche (deux lames), du sécateur à enclume (une lame coupante). Le premier permet de couper tout ce qui est encore vert et le second tout ce qui est mort.
Si vous avez un sécateur à enclume (très courant), placez l’enclume qui écrase les fibres du côté du bois qui tombe et lame du côté du bois qui reste. Utilisez un sécateur pour les coupes d’un diamètre inférieur à 3 cm.
Pour les coupes de 3 à 5 cm de diamètre, utilisez un sécateur à manche (ou ébrancheur) pour faire une coupe nette.
Au delà de 5 cm, utilisez une scie égoïne.
Désinfectez les lames à l’alcool à brûler avant de commencer la taille.