Pierre de Ronsard

Ce grimpant robuste très peu sensible aux maladies et aux ravageurs, ne réclame qu’un entretien réduit. Son seul défaut est son parfum très discret.

À trois ans, il a sa taille adulte, soit 2,5m à 3m de hauteur. Son feuillage d’un beau vert profond et luisant apparaît au début du printemps. En avril, les premiers boutons floraux se forment. Il est encore possible de le planter en mai. Creusez un trou de plantation de 50cm en tous sens pour permettre un bon étalement des racines. Si le sol est compact, disposez des graviers dans le fond ou des petits cailloux d’environ 5cm au fond du trou. N’hésitez pas à apporter sur 7 à 10cm, un fumier bien décomposé. Pour le substrat de plantation, réalisez un mélange à part égale de terre de jardin et de terreau de plantation. Déposez doucement sur le plant et mettre au soleil.

L’Abricotier

Contrairement à sa réputation, l’Abricotier est résistant au froid. Il peut même supporter jusqu’à -30°C en hiver mais il lui faut de la chaleur pour fructifier.

Ses ennemis sont les froids tardifs, les gelées printanières qui détruisent les fleurs ou les jeunes fruits en formation.

Il vaut mieux avoir des variétés à floraison tardive. Il aime les sols légers, sablonneux, chaud, à sous-sol caillouteux bien drainé.

En climat frais, il faut l’installer dans un coin abrité protégé des courants d’air. Il est autofertile : il n’y a donc pas besoin de mettre plusieurs variétés.

On plante des scions d’un an ou des jeunes sujets de 2 ou 3 ans formés. L’abricotier peut se multiplier par semis. On met les noyaux des abricots à stratifier dans le sable plusieurs mois avant de les semer (en pot). Toutes les formes sont possibles. On peut le mener en gobelet, ou en espalier contre un mur. Mais le plus simple est de le mener en forme libre qui réussit très bien. Il faut alors un écartement de 6 à 8m entre deux sujets. Il est peut exigeant en engrais, on peut apporter un peu de compost dans le trou de plantation, puis un seau de compost par an au pied après avoir nettoyé l’herbe autour du tronc.

Pour maintenir le sol frais et meuble au pied, il faut pailler abondamment autour du tronc.

Mon Forsythia est malade, que faire ?

Bien que très costaud le forsythia peut parfois tomber malade. Les deux principales affections sont la galle et le pourridié. La première n’est pas dramatique. Les symptômes sont des petits amas de concrétions qui se forment sur les tiges. Seule solution efficace : rabattre au moins 10 cm sous la déformation. Si dans les deux ans le mal continue de se propager, osez au printemps une taille très courte (30 cm du sol). L’arbuste repartira vite. À l’inverse, le pourridié est bien plus ennuyeux. Le symptôme est un mycellium blanc à forte odeur de champignon qui survient à la base des tiges et au pied. Non seulement cette maladie entraîne à terme la mort du sujet, mais il n’existe ni produit, ni méthode pour en venir à bout. Si le pied est pris, arrachez avec une grosse motte et changez la terre.

Apprenez-en plus sur le Forsythia dans notre numéro 190.

Le Crocus

Ces petites plantes à bulbe sont robustes, rustiques et parmi les premières à fleurir en début d’année.
Cependant, il ne suffit pas de planter les bulbes pour avoir des Crocus dans le jardin.
En effet, même si elles sont robustes, rustiques et parmi les premières à fleurir en début d’année, elles peuvent souffrir et parfois même disparaître brutalement sans qu’on en sache toujours les raisons.

C’est entre fin septembre et fin novembre qu’on plante les bulbes de crocus. Ils doivent être sains et pas encore démarrés quand on les met en terre.
Retrouvez plus d’informations sur le crocus dans notre numéro 238 de Janvier-Février 2021

Taillez les kiwis en janvier

Certains disent que l’actinidia se taille comme la vigne. Il est certain que si vous trainez à la tailler vous risquez fort de la faire pleurer avec des écoulements de sève au niveau des coupes. Attaquez dès janvier ou début février, un jour sans gel. On commence par supprimer les charpentières les plus vieilles (branches principales partant du tronc) pour en conserver 5 ou 6 au maximum. On les raccourcit d’un bon tiers et on supprime les brindilles sèches. Ce nettoyage terminé, on y voit plus clair. On peut alors remonter le long d’une charpentière en gardant un rameau tous les 30 cm environ qu’on rabat à 3 yeux après l’emplacement du dernier fruit récolté. Pour cette raison, quand on cueille les kiwis, on laisse sur bois le pédoncule. Ça ne nuit pas au fruit et ça permet de repérer l’emplacement à la taille. Certains rabattent à trois yeux à partir de la base du rameau mais c’est souvent trop court pour bien fructifier.

N’oubliez pas !

Il faut parfois patienter cinq, six ou sept ans pour voir les premières fleurs.

Pépinières Patrick Nicolas

Pépinière bio (mention AB) spécialisée dans les plantes grimpantes (lierres, chèvrefeuilles, clématites, bignones, glycines…), les plantes vivaces pour le soleil et la mi-ombre, les plantes alpines telles que Sedum et Sempervivum et les plantes aromatiques. On y retrouve aussi des arbustes à petit et moyen développement.

8, sentier du clos Madame
92190 Meudon
Tél : 01 45 34 09 27
Site : www.patricknicolas.fr