Haie taillée d’orangers

Certains déconseillent, avec un bel aplomb, de ne jamais tailler un agrume. A les croire, on pourrait juste éclaircir un peu le cœur de l’arbre mais surtout pas davantage. Les citronniers et plus encore les orangers, ne supporteraient pas bien des tailles trop radicales.

Pourtant, près de Menton, cette haie d’orangers a été taillée comme le serait une haie de thuyas ou de lauriers. Il est vrai qu’elle est adossée à un mur orienté plein sud, bien à l’abri des vents. Et cela ne gêne en rien la production d’oranges.

Tilleuls : peut-on les tailler aussi court en mars ?

On pratique  sur les tilleuls différentes tailles, des plus légères aux plus sévères. Chaque technique a ses avantages et ses limites. En revanche, on n’en change pas puisqu’elle façonne directement la forme de l’arbre.

Certains s’interrogent et d’autres s’offusquent de voir les tilleuls taillés de façon aussi radicale. On rabat toutes les branches sans distinction en ne laissant plus qu’un tronc surmonté d’une tête difforme. Est-ce vraiment acceptable alors que le tilleul laissé libre est un arbre splendide de 20 à 30 m de haut avec un port équilibré et splendide ?

Le têtard ou tête de saule
Oui, c’est tout à fait acceptable et courant dans nos campagnes. Cette taille en têtard est aussi appelée en tête de saule (car on peut tailler le saule pleureur de la même façon) ou tête de chat. C’est une taille facile à exécuter par un homme seul équipé d’une bonne échelle car le sommet de l’arbre n’est pas très haut. On la réalise chaque année ou un an sur deux pour ne pas laisser les branches se développer trop. Normalement, on ne doit pas rabattre des bois d’un diamètre égal ou supérieur à 10 cm. Comme on rabat tout toujours au même endroit, les bourrelets de cicatrisation s’accumulent et finissent par former une tête, ou trogne, aux formes parfois curieuses. On taille de cette façon tout l’hiver jusqu’au débourrement, c’est-à-dire jusqu’à l’ouverture des bourgeons et le déploiement des feuilles. Selon les régions, c’est encore jouable à la fin mars, voire au début avril.

Le tilleul libre ou semi-libre
On peut aussi laisser l’arbre se développer normalement si on a assez d’espace. Adulte, le tilleul atteint en moyenne 25 m de haut avec une emprise au sol d’au moins 10 m. Il peut vivre plusieurs centaines d’années et prend, la plupart du temps, un port majestueux en virant sur un jaune lumineux en octobre. Mais ces tilleuls doivent, eux aussi, être taillés. On supprime d’abord les branches basses pour permettre à une personne, voire un véhicule, de passer sous la ramure. Là aussi, on n’attend pas que les bois soient trop gros. Ensuite, on supprime les branches mortes, blessées par une tempête ou menaçant de tomber. Enfin, on allège le houppier trop dense en ôtant les branches en surnombre ; cet éclaircissage ne doit pas dépasser le quart, voire le tiers des branches en place, quitte à poursuivre l’année suivante.

Taille d’hiver ou taille d’été
Pour cette taille des tilleuls libres (ou plutôt semi-libres), on intervient en dehors des mouvements de sève, c’est-à-dire en hiver avant le débourrement ou en plein été avant la chute des feuilles. En hiver, l’écorce se déchire moins facilement, l’arbre est au repos et c’est plus facile d’accès, mais la cicatrisation est plus lente et les gourmands repoussent plus vite au pied du tronc. En été, on parle aussi de taille en vert car l’arbre est en feuilles, on repère bien les bois morts, la cicatrisation est plus rapide mais il faut tailler moins et éviter les grosses chaleurs car l’arbre peut mal réagir.

Les tilleuls palissés et en rideau
Vous aurez sans doute déjà remarqué dans certains villages, surtout dans le nord et le sud-ouest, des alignements de tilleuls palissés dont les bras se touchent. Ils sont plantés tous les 3 m et taillés pour palisser à partir de 3 m de haut des charpentières sur deux, trois ou quatre étages, comme on le fait sur des poiriers. Il existe aussi dans les parcs de châteaux ou de villes, des tilleuls en rideau. Dans ce cas, les tilleuls sont alignés mais la tête forme une sorte de cube ou parallélépipède strictement taillé. Cette forme nécessite un matériel lourd, sophistiqué, pour obtenir ces volumes et ces parois végétales. Mais cela montre, s’il en est besoin, que le tilleul supporte très bien la taille, même stricte.

Argenté ou non argenté
Le genre Tilia compte environ 50 espèces dont 5 ou 6 sont communes chez nous. Les deux plus connues sont T. cordata à petites feuilles et T. platyphyllos à grandes feuilles. Des hybrides T. x intermedia en sont issus. Il s’agit là de tilleuls non argentés.
Or, il existe aussi des tilleuls dits argentés, en raison de leurs feuilles vert-gris et au revers argent qui virent dans un très beau jaune en automne. C’est le cas de T. tomentosa, T. oliveri ou T. x euchlora qui connaissent un certain succès. Mais attention, les apiculteurs signalent que des colonies d’abeilles ont été retrouvées décimées au pied de ces tilleuls argentés. Un point important qui mérite d’être vérifié avant de choisir la variété de votre tilleul.

Louis Vittu

Perce-neige : on divise après la floraison

Elles sont toujours les premières de l’année à fleurir, même en cas de neige. Habituées des sous-bois, elles se plaisent au jardin, sous l’ombre d’un arbre caduc ou en bord de pelouse. On les divise facilement avant le printemps.

On connaît bien l’espèce type qui pousse toute seule dans les sous-bois, mais on sait moins qu’elle a sa place dans nos jardins. On ignore même qu’il existe d’autres espèces et cultivars avec quelques particularités utiles à connaître.

Nivalis, elwesii, plicatus et les autres
Le perce-neige des sous-bois est un Galanthus nivalis. Chaque petit bulbe donne une à deux tiges de 10 à 15 cm qui portent en tête une petite fleur retombante. Les trois grands sépales sont d’un blanc pur et coiffent des pétales plus petits, plus ou moins marqués de vert. Les feuilles, longues, rubanées, érigées en bouquet, d’un vert foncé, disparaissent dès les premières chaleurs d’avril. Mais attention, il existe plusieurs cultivars comme ‘Flore Pleno’ aux fleurs semi-doubles, ‘Selina Cords’ aux fleurs lavées de vert, ‘White Dream’ au parfum plus soutenu. Et puis l’espèce cousine, G. plicatus, la plus vigoureuse, donne des fleurs plus grandes mais plus tardives (en mars).

À l’aise partout sauf dans le midi trop sec
Les perce-neige sont très rustiques (-15°C et au-delà). Le gel ne les dérange pas, ni pour pousser, ni pour fleurir. Elles ont même besoin d’un coup de froid pour bien fleurir. En revanche, elles craignent les longs étés trop chauds et secs. Elles ont beaucoup de difficultés à tenir dans les régions méridionales. Il faut un sol frais et humifère qui ne dessèche pas en profondeur l’été. Le sol peut être acide, neutre ou un peu calcaire. Mais si la terre est trop pauvre, apportez avant la plantation un bon compost et couvrez d’un terreau de feuilles.

La division est très facile mais n’attendez pas trop
Les perce-neige ont une croissance rapide. En quelques années, on obtient des tapis assez denses qu’on doit diviser avant que la floraison ne décline. Il suffit de soulever la touffe avec une grosse motte de terre à l’aide d’une fourche-bêche. Ensuite, on détache lentement chaque bulbe pour pouvoir les replanter un par un dans un autre endroit ombragé. L’essentiel est d’intervenir en fin de floraison, c’est-à-dire dès la fin février. N’attendez surtout pas que les feuilles jaunissent; ce serait trop tard !

On plante entre octobre et décembre
Le bulbe du perce-neige a un diamètre de 1 à 2 cm environ. Il est plutôt charnu et ne doit pas être sec. On plante à 5 cm de profondeur en espaçant tous les 5 cm. Le mieux est de planter des tapis d’au moins une quinzaine de bulbes pour avoir rapidement un certain résultat. Attention, il arrive souvent qu’on attende deux ou trois semaines entre l’achat des bulbes et la plantation. C’est tout à fait possible avec la plupart des bulbes et oignons, surtout s’ils sont assez gros et avec une tunique (peau externe). En revanche, il faut éviter avec les galanthus car les bulbes peuvent alors commencer à durcir et sécher. Quand on achète, il faut pouvoir planter pratiquement dans la foulée. N’oubliez pas que les perce-neige se naturalisent facilement. Cela signifie qu’ils s’installent durablement et que si la terre est assez meuble aux alentours, ils vont rapidement coloniser l’espace sans aucune aide de votre part.

Les premiers de l’année à fleurir
Certaines années on voit les premières fleurs sortir des tapis de feuilles mortes dès le mois de janvier. Et si c’est un peu plus tard, ce n’est jamais après le 10 février. Ces plantes sont sans doute les plus précoces avec les crocus et les roses de Noël (Helleborus niger). On les associe également aux scilles, aux narcisses et aux primevères pour fleurir la fin de l’hiver.

Louis Vittu

 

Citronnier : attention aux parasites

Au creux de l’hiver, les citronniers cultivés en bac subissent des attaques de pucerons, araignées rouges et autres cochenilles. En effet, ces parasites profitent de l’espace confiné pour passer à l’offensive. Et certaines conditions leur sont très favorables. C’est le cas si vous remisez le citronnier dans une pièce chauffée. Votre agrume doit être sous serre froide, c’est-à-dire un local vitré, lumineux, non chauffé mais hors gel.
Il faut aussi nettoyer les parois du bac pour éliminer les parasites. Inspectez le revers des feuilles et nettoyez-les avec un coton imbibé d’eau savonneuse. Pensez à tourner le bac d’un demi-tour toutes les deux semaines pour exposer uniformément l’ensemble de l’arbuste, sinon vous aurez des pousses déséquilibrées.

En + : si la fenêtre du local est plein sud, couvrez d’un voile pour éviter le soleil direct.

Le mimosa en 8 questions

Sa floraison spectaculaire, son parfum, la beauté du feuillage persistant font du mimosa un arbre exceptionnel. Pourtant, si son succès va croissant, il est aussi de plus en plus souvent décrié par des amateurs éclairés.

Le mimosa est-il la peste végétale si dangereuse qu’on décrit ?
Dans le Midi et surtout en Provence et Côte-d’Azur, le mimosa (Acacia dealbata) est depuis plusieurs années classé parmi les plantes invasives. Cela signifie qu’on ne maîtrise pas sa prolifération dans les garrigues et qu’il menace très directement la biodiversité là où il se multiplie tout seul à grande vitesse. Aujourd’hui, il est devenu très présent sur un grand quart sud-ouest du pays et même sur l’ensemble du littoral atlantique. On le retrouve jusque sur le bord de Manche.

Faut-il vraiment le planter loin des habitations ?
On peut planter un mimosa près d’une maison mais en contrebas pour ne risquer aucune mauvaise surprise. Cependant, il faut faire très attention car, à l’instar d’un saule pleureur, le mimosa va aller chercher en sous-sol la fraîcheur là où elle se trouve, quitte à percer une canalisation ou un regard avec ses racines.

Pour quelles raisons certains jardiniers émérites le bannissent ?
Parce qu’ils estiment que rien ne pousse sous la ramure d’un mimosa et même au-delà. Il est vrai que cet arbre émet de puissantes racines sur plus d’une dizaine de mètres autour du tronc et celles-ci assèchent le sol. Elles pompent systématiquement la fraîcheur, ce qui vous oblige à de trop nombreux arrosages pour tenter de satisfaire les besoins en eau des vivaces que vous planteriez dans les parages. Pire, l’arbre exsuderait une substance qui bloquerait la croissance de bon nombre de végétaux. J’ai moi-même constaté que les bulbes n’y étaient pas très heureux. Les iris ne fleurissent pas, les dahlias peinent, les grandes marguerites et les lis pourtant superbes disparaissent. De son côté, une amie m’assure que depuis qu’elle a abattu son mimosa, elle a pu planter des sauges, des campanules, des astrances, une ballote, des pulsatilles, des heuchères. C’était jusque-là impensable.

Ne peut-on pas contenir la croissance d’un mimosa ?
Si, bien sûr. Le mimosa supporte d’ailleurs très bien les tailles les plus drastiques. Un voisin n’hésitait pas à le rabattre au départ des charpentières un an sur deux ou sur trois, juste après sa floraison. Cela permet effectivement de contenir le volume de la ramure et donc son ombre portée. En revanche, les racines, elles, peuvent continuer tranquillement à se développer en sous-sol en continuant à concurrencer les autres arbustes et vivaces.

N’existe-t-il pas des plantes qui peuvent pousser sous un mimosa ?
Si et le choix est même assez large au vu des témoignages recueillis. Un arbuste comme le Viburnum carlesii, la clématite ‘Julia Correvon’, la grande Setaria palmifolia, des cheveux d’anges (Stipa), font l’affaire. On peut aussi essayer des miscanthus comme M. zebrinus, des euphorbes (E. characias voire E. polychroma), et même l’Aster laterifolius ‘Lady in Black’. Chez moi, les belles de nuit sont indifférentes au mimosa et continuent à fleurir chaque été en étant toujours envahissantes. La pervenche (Vinca minor) fonctionne bien. On m’a encore conseillé une gaura, la classique G. lindheimeri, qui se tient bien sur des sols secs. On peut même envisager des agapanthes qui aiment le soleil et ne demandent pas d’arrosage l’été.

Mais pourquoi cet arbre connaît-il un aussi grand succès ?
Tout simplement parce que sa floraison est superbe, délicieusement parfumée et qu’elle intervient en plus en hiver (février ou mars, parfois janvier). Parce que l’arbre est doté d’un feuillage très décoratif et persistant. Il apporte une ombre portée légère en été. Et il ne demande aucun soin. En plus, depuis quelques temps, on dispose de cultivars rustiques qui peuvent tenir sous des hivers rigoureux.

La culture en bac est-elle envisageable ?
Oui, bien sûr, et c’est vrai pour le mimosa à floraison hivernale (Acacia dealbata) mais aussi pour les autres espèces notamment le mimosa des quatre saisons. Il faut planter l’arbuste dans un pot juste un peu plus grand que sa motte et rempoter dans un contenant plus grand un an sur deux jusqu’à planter dans un bac. Le drainage doit être excellent et vous devez l’installer au soleil (au moins trois heures par jour). Sur une terrasse, méfiez-vous des courants d’air. La température peut tomber jusqu’à -8°C en sachant tout de même que le mimosa sera plus exposé que s’il est planté en pleine terre. Si le froid s’intensifie, rentrez le bac dans une serre froide mais surtout pas dans un local chauffé. Enfin, en bac, vous devez arroser très régulièrement, c’est-à-dire un jour sur deux en plein été quand il fait très chaud, un jour sur quatre au printemps et en automne et même en plein hiver au moins une fois tous les dix jours. Si vous taillez, allez-y en douceur après floraison, mais normalement l’arbre se nanifie spontanément s’il est en bac.

Comment faire si on veut s’en débarrasser ?
Si vous devez abattre un mimosa, opérez de préférence en entrée d’hiver quand il est moins vigoureux. Mais attendez-vous tout de même à le voir produire des rejets très nombreux sur plus de dix mètres à la ronde. Pour en finir avec ces pousses, il faut détruire la souche sur place en perçant des trous sur la coupe qu’on remplit de gousses d’ail. En germant, elles accélèrent le pourrissement. Certains utilisent du chlorate de soude ou d’autres produits chimiques et polluants. Je préfère éviter !

Catherine Larenaudie

Panais : on peut lancer les semis

Dans la plupart des régions, sauf dans les plus froides, l’hiver étant de plus en plus doux, on commence les premiers semis de panais dès février. Par précaution, on couvre la parcelle d’un voile de forçage ou, mieux, d’un tunnel, deux à trois semaines avant. On apporte un compost et on travaille la parcelle pour que la terre soit à la fois riche, consistante et surtout meuble et sans cailloux sur 15 cm de profondeur. Si ce n’est pas le cas, les racines vont vite « fourcher » ou se tordre anormalement. L’idéal est de ménager des billons, c’est-à-dire de surélever la parcelle de 10 cm pour faciliter le drainage des arrosages ou des pluies. On tire un sillon profond d’1 cm et on sème pas trop clair, quitte à éclaircir après la levée.

En + : on gagne à tremper les graines une nuit avant de semer pour les « réveiller ». La levée sera plus sûre.

Le bon outil pour la bonne taille

Il existe plusieurs types de sécateurs et de très nombreux modèles à des prix variables. Pour faire simple, distinguez bien le sécateur à coupe franche (deux lames), du sécateur à enclume (une lame coupante). Le premier permet de couper tout ce qui est encore vert et le second tout ce qui est mort.

Si vous avez un sécateur à enclume (très courant), placez l’enclume qui écrase les fibres du côté du bois qui tombe et lame du côté du bois qui reste. Utilisez un sécateur pour les coupes d’un diamètre inférieur à 3 cm.
Pour les coupes de 3 à 5 cm de diamètre, utilisez un sécateur à manche (ou ébrancheur) pour faire une coupe nette.
Au delà de 5 cm, utilisez une scie égoïne.
Désinfectez les lames à l’alcool à brûler avant de commencer la taille.

La roquette des sables fleurit en plein hiver

On est habitué à voir cette petite fleur des dunes entre avril et septembre. Il est plus surprenant de l’admirer en décembre et janvier. Pourtant, elle resplendit autant sur des milieux naturels vraiment atypiques.

C’est surprenant et pourtant bien vrai. J’ai vu des bouquets de roquette de mer en fleurs à La Turballe et au Croisic en décembre et janvier. Et ce n’est pas si rare.

Sur la « laisse de mer »
Cette petite plante (20 à 40 cm) est une annuelle herbacée. Elle vit sur les parties hautes des plages, directement sur le sable, juste au-dessus de la « laisse » de haute mer. La laisse est la limite des marées (haute et basse). C’est sur cette zone que la mer dépose toutes sortes de débris naturels (oursins, os de seiches, méduses, coquillages, fientes d’oiseaux). L’endroit est très riche en sel et en azote. Et c’est précisément ce dont a besoin une plante halonitrophile (qui aime le sel et l’azote) comme la roquette de mer.

Elle attend les équinoxes
Autre particularité, cette jolie plante est bien une annuelle mais qui peut donner deux générations la même année. En effet, le plus courant est de voir fleurir Cakile maritima (son nom botanique) entre avril et septembre. Il est moins fréquent de voir des bouquets en fleurs en décembre et janvier. Mais la belle a l’habitude de disséminer des graines qui germent après les grandes marées d’équinoxe (mars et septembre). Résultat, on en profite les semaines qui suivent, si la météo le permet.

Une ancienne médicinale
La roquette de mer a des feuilles plus ou moins épaisses, succulentes, linéaires vert moyen. Les fleurs ont quatre pétales d’un rose tendre, blanc ou mauve. Riche en vitamine C et en azote, elle a longtemps fait partie des plantes médicinales. Mais attention, son emploi est réservé aux seuls herboristes spécialisés.

Louis Vittu

Echalote : sur billon et sans compost

C’est en janvier qu’on plante l’échalote. Le plus sage est de surélever la parcelle d’une dizaine de centimètres (ce qu’on appelle un billon). Cela facilite l’écoulement des eaux de pluies. Le bulbe est bien posé sur sa base, la pointe restant à l’air libre. Surtout, n’apportez pas de compost car la terre ne doit pas être trop riche.

Supprimer un lierre sans forcer

Nous sommes dans l’Aube et nous profitons de l’hiver pour nettoyer un bois. Quelques beaux chênes sont envahis par des lierres. La grimpante est si virulente qu’elle se hisse parfois jusqu’à une dizaine de mètres de haut. Sa tige est devenue un véritable tronc. La solution la plus simple pour s’en débarrasser consiste à la scier le plus près du sol. Au printemps, le lierre sera mort et il sera très facile à décoller du tronc de l’arbre. Evidemment, sa racine toujours vive va émettre des rejets qu’on rabattra systématiquement jusqu’à épuisement total du sujet. On aura réussi, en quelques mois, à en finir avec ce lierre, sans effort et surtout sans aucun produit.