Figuier : il est facile à bouturer

C’est en août qu’on peut prélever une tige longue d’1 m à l’extrémité d’un rameau. On supprime les feuilles pour ne garder que la paire supérieure et on met à tremper sur au moins 50 cm dans une bassine d’eau. Attendez plusieurs semaines pour voir des radicelles blanches se développer. En novembre, on repique en pot ou en jauge dans un mélange à parts égales de terreau et terre de jardin. Placez sous serre froide à l’abri du gel en hiver. Ce n’est qu’au printemps suivant qu’on pourra planter en pleine terre.

À notre avis :
Si vous craignez des gelées de printemps, optez pour la ‘Ronde de Bordeaux’ ou ‘La Pastilière’.

Effeuillez la bouture et mettez-la à tremper dans une eau de pluie.

Des herbes à portée de main

C’est simple mais encore fallait-il le faire. Pour ne pas avoir à se baisser, Gérard a composé un coffre en assemblant de simples planches. Le fond est percé pour assurer un drainage correct. Le tout est posé sur quatre pieds eux-mêmes d’une longueur adaptée à la taille de l’utilisateur et disposés sur des cales pour assurer une bonne stabilité.
Démontable, ce carré d’herbes est rentré en fin de saison.

Verveine citronnelle

Les confusions sur cette plante aromatique sont nombreuses. Et c’est dommage car dans bien des cas, on renonce à la planter sans raison sérieuse. Voici la vérité !

Le parfum de la verveine citronnelle est juste unique. Il suffit d’effleurer ses tiges en passant à côté d’elle pour sentir ses fragrances citronnées. C’est aussi l’une des plantes aromatiques les plus faciles à cultiver. Elle devrait être présente dans tous les jardins. Pourtant, c’est loin d’être le cas tant certains préjugés la concernant ont la vie dure.

Elle est franchement plus rustique qu’on le dit
Pour commencer, rétablissons la vérité sur sa réelle rusticité. Le pied de verveine citronnelle dans mon jardin du Loir et Cher tolère depuis près de vingt ans des hivers rigoureux avec des températures qui chutent jusqu’à -8°C en février. Il est vrai que la terre est drainante, légère, et que la plante est installée plein sud contre un mur qui l’abrite des vents du nord. Alors rassurez-vous : cette plante est assez rustique pour être cultivée dans la plupart de nos régions. On ne peut pas dire qu’elle soit gélive et qu’elle doit être réservée au Midi sauf à la cultiver sous serre.

Elle demande le plein de soleil même brûlant en été
Certes, la verveine citronnelle peut supporter une ombre légère ou même se contenter du soleil du matin. Mais dans ce cas, elle n’aura pas le parfum puissant qu’on peut en espérer. C’est précisément le soleil qui lui permet de fixer ce parfum. Il faut au moins cinq heures de soleil par jour et s’il est brûlant de juin à août, ce n’est que mieux.

Il est inutile de l’arroser
Certes, il faut arroser le mois qui suit la plantation. Comme on plante souvent en mai, vous arroserez en juin et même en juillet une fois par semaine. Si vous plantez en fin d’été, vous arroserez un peu moins en septembre et octobre. Mais ensuite, c’est totalement inutile, surtout sur des sujets de trois ou quatre ans et plus. Même en cas de sécheresse et de fortes chaleurs, on s’abstiendra d’arroser, sauf si les feuilles commencent à tomber, mais c’est franchement rare.

On peut la tailler court
Dans les régions méridionales où il ne gèle pas en hiver, on peut laisser la verveine citronnelle vivre sa vie sans pratiquement intervenir. On se contentera de supprimer les rameaux secs. Ailleurs, on peut tailler chaque année en sortie d’hiver. En mars, on rabat de moitié toutes les tiges. La plante va ramifier et prendra vite de la consistance. Si le froid a été intense, on peut même rabattre à 30 cm du sol. Le vieux bois va percer et de nouvelles tiges vont pousser très vite.

Ne cueillez pas les feuilles quand vous en avez besoin
Certains recommandent de récolter les feuilles après la floraison (petites fleurs blanches ou mauves) c’est-à-dire à partir de la fin août. Là encore, c’est inutile. On peut en profiter tout au long de la saison. En revanche, il ne faut pas cueillir des feuilles directement sur la plante car elle en souffrirait. Il faut commencer par prélever les tiges feuillues en les rabattant au sécateur et ensuite cueillir les feuilles qu’elles portent. Il faut les faire sécher en les étalant sur un large plateau d’osier qu’on place à l’ombre et surtout pas en plein soleil. On retourne les feuilles après deux jours pour assurer un séchage complet. Ensuite, on peut verser les feuilles dans un bocal en verre (avec un caoutchouc pour une fermeture hermétique). Ce bocal sera, lui aussi, rangé à l’ombre. Les feuilles conserveront ainsi tout leur parfum plus de deux ans.

Précieux au jardin et à la cuisine
Ce parfum fabuleux repousse efficacement les pucerons. C’est utile au potager près des artichauts ou à côté des rosiers et clématites. C’est aussi un bon anti-moustiques. A l’angle d’une terrasse on n’est plus ennuyé pour dîner. Et à la cuisine, on utilise la verveine citronnelle pour parfumer des poissons et des volailles, pour faire des sorbets et surtout pour des tisanes. On l’infuse en l’associant à la camomille, au tilleul ou même à l’ortie.

Ni verveine, ni citronnelle
La verveine citronnelle a plusieurs noms botaniques : Lippia citrodora ou Lippia triphylla ou même Aloysia citriodora. Mais attention : ne la confondez surtout pas avec la citronnelle (Cymbopogon citratus), ni avec la verveine (Verbena officinalis).

Buddleia : quand il devient un piège écologique

On est toujours heureux de le voir au milieu d’un chantier ou d’une friche. Il fleurit tout seul, attire de jolis papillons, mais peut aussi… les éradiquer.

Qui l’eut crut ? Cet arbre aux papillons peut, dans certains cas, menacer directement les insectes qu’il attire. L’arbuste salvateur devient alors exterminateur.

Il nourrit les papillons mais pas leurs chenilles
Introduit en France en 1869 par le père David, Buddleia davidii est originaire de Chine. Il a vite séduit au point de compter aujourd’hui plus de 300 cultivars issus de l’espèce type. Certes, ses longues inflorescences (de 20 à 70 cm) couvertes de petites fleurs bleu pâle, mauve, pourpre, vieux rose, blanc, attirent les papillons grâce à leur nectar. En revanche, les feuilles ne nourrissent pas les chenilles de ces papillons alors que des essences locales le faisaient. Résultat : quand l’arbuste se propage, il devient vite invasif, chasse les autres plantes et vient bloquer la reproduction des papillons qu’il attire. Paradoxalement, l’arbre aux papillons peut contribuer très directement à l’extinction des papillons qu’il nourrit.

Il est déjà invasif
Cette menace est réelle uniquement sur les zones ou l’arbuste est dominant. C’est tout de même souvent le cas dans le sud-ouest, le sud-est, par endroits en Bretagne, en Ile-de-France. Et la situation peut rapidement empirer si on n’y prête pas attention.

Jusqu’à 3 millions de graines
En effet, on a tous déjà constaté cette capacité incroyable des buddleias à se ressemer un peu partout sans aucune aide de l’homme. On en voit sur des friches industrielles, au milieu de chantiers en plein centre-ville, sur des bords des voies ferrées et des routes, sur les talus, les berges des rivières, les trottoirs. En réalité, quand l’arbuste fane, des petites capsules beiges se fendent pour libérer les graines ailées qu’elles contiennent. Celles-ci sont emportées parfois très loin et se ressèment sur tous types de sols et expositions. Et comme un seul arbuste peut produire jusqu’à 3 millions de graines on peut, dans certains cas, craindre une prolifération de l’espèce. D’autant que le buddleia est très rustique, très résistant aux fortes chaleurs et aux sécheresses prolongées, et qu’il n’est jamais malade. De plus, il peut fleurir, et donc grainer et ressemer dès la première ou seconde année.

Des cultivars stériles
Le buddleia qui pousse spontanément un peu partout n’est pas toujours l’espèce type. Les hybrides plantés dans les jardins peuvent eux aussi coloniser les alentours. Restez attentifs, surtout si vous êtes dans une région à forte implantation. Mais sachez aussi que désormais les obtenteurs ont sélectionné des nouveautés stériles comme les Buddleia x weyeriana. C’est parfois plus prudent de les privilégier.

Catherine Larenaudie

Récupérez les rejets de passiflore

La passiflore rustique (Passiflora caerulea) qui pousse avec vigueur sous tous nos climats, développe souvent un système racinaire traçant. Même sur des sols arides, voire argileux et donc ingrats. Et c’est précisément en été qu’on voit surgir tout autour des tiges principales des jeunes rejets. Dégagez les plus beaux et coupez la racine au sécateur en conservant un tronçon de 5 à 7 cm. Ce sera assez pour assurer une reprise en pot en replantant en terre au printemps.

Le petit +
Si vous n’en avez pas besoin pour votre jardin, c’est une excellente pièce à échanger dans les bourses aux plantes de cet automne.

 

Derrière la chélidoine

Certes, les mauvaises herbes sont parfois suffisamment belles pour que nous les conservions. C’est le cas des chélidoines et de leurs bouquets de fleurs jaunes. Mais attention, à ne pas désherber, vous laissez des abris de rêve pour les limaces et escargots. A l’ombre et au frais, ils se collent même sur la paroi d’un mur pour attendre une bonne averse. Alors un bon conseil: désherbez (sans composter la chélidoine) et vous pourrez écarter de nombreux gastéropodes.

Les escargots aiment se cacher au frais. Si vous désherbez, ils s’en iront.

Rudbeckias : spectaculaires et increvables

Avec elles, l’effet est garanti tout au long de l’été. Il leur faut juste du soleil et un sol un peu frais. Mais attention : il existe un large choix de variétés au sein même d’une espèce. Certaines sont annuelles quand d’autres, la plupart, sont vivaces. Rustiques, solides, résistantes aux maladies, elles sont de croissance rapide. Prévoyez d’en planter en septembre.

Depuis quelques temps, ces grandes stars de l’été ont tendance à être un peu délaissées. Peut-être parce qu’on en trouve encore dan les jardins publics et qu’on les imagine mal dans nos massifs. Peut-être aussi parce ce qu’on les classe parmi les annuelles alors qu’une même espèce peut compter à la fois des annuelles et des vivaces. C’est dommage car ce genre botanique très riche mérite vraiment qu’on s’y intéresse davantage.

Une grande diversité d’une espèce à l’autre
Quand on parle de rudbeckias on pense d’abord à l’espèce Rudbeckia fulgida. Vivace, solide, ses tiges bien dressées de 70 cm de haut portent des fleurs simples, jaune d’or avec un disque central brun ou noir. ‘Goldstrum’ est sans doute la variété la plus répandue. De croissance rapide, elle fleurit dès le premier été suivant la plantation. On peut même diviser les touffes assez grosses après trois ou quatre ans. Avec l’espèce R. hirta on trouve de très grandes vivaces comme ‘Herbstonne’ qui dépasse 2 m de haut. Elles fleurissent plus tard (à partir d’août) mais plus longtemps en saison (jusqu’en novembre). Les fleurs ont de grands pétales jaune citron avec souvent un disque noir assez proéminent. Attention, plus le sol est riche et frais, plus la plante est grande et plus sa bonne tenue sera compromise. Les tiges trop longues et trop souples seront malmenées par le vent. R. hirta compte à la fois des vivace de 70 à 80 cm de haut comme ‘Chocolate Orange’, des bisannuelles comme ‘Becky’ et des annuelles de 50 cm comme la célèbre ‘Marmalade’.
Vérifiez bien la durée de vie de la variété que vous choisissez. Avec R. maxima et R. laciniata on sera vigilant sur la taille de variétés qui va de 80 cm à 2 m. Mais toutes donnent des fleurs caractéristiques du genre, c’est-à-dire d’un jaune vif avec un cœur noir. Citons encore le cas particulier de R. simulata plus souvent appelée Echinacea purpurea. La blanche ‘Alba’, la rose ‘Magnus’ ont des allures de rudbeckias mais des couleurs variées. De nouveaux cultivars apparaissent régulièrement sur le marché avec des tons saumon, rose, jaune, rouge. La croissance est sans doute plus lente que chez le autres rudbeckias mais une fois installées, elles sont tout autant florifères et solides.

Une terre très moyenne mais assez fraîche
Les rudbeckias vivaces ne sont pas exigeantes sur la qualité de la terre. Inutile de leur apporter des quantités de matières organiques. A la plantation, un compost sera appréciable mais pas par la suite. La terre peut très bien être moyenne, voire médiocre. En revanche, il faut qu’elle ne dessèche pas trop en plein été. C’est souvent la clé du succès. Evidemment, cela oblige à un arrosage au pied chaque semaine en cas de sécheresse prolongée. Sinon les plants peineront vite et la floraison sera plus faible. On gagne même à pailler au pied pour garder le sol frais plus longtemps. En plus, ça étouffe les mauvaises herbes qui, précisément, viennent concurrencer les rudbeckias. C’est vrai pour les sujets en plein terre et encore plus pour les rudbeckias cultivés en pot. J’en ai fait l’expérience en Ile-de-France, avec une grande potée dans laquelle le bouquet de rudbeckias ressurgit fidèlement depuis près de dix ans, sans engrais ni astuce particulière. Avec assez de soleil et un sol toujours un peu frais, les rudbeckias sont increvables.

Un entretien minimum
De juillet à octobre, on supprime régulièrement les fleurs fanées. C’est plus joli mais surtout ça favorise l’apparition  de nouveaux boutons floraux. En fin de saison, en novembre, on peut garder les tiges sur pied avec les dernières fleurs pour que les oiseaux puissent se régaler des graines. On peut aussi tout rabattre à 10 cm et jeter l’ensemble au broyeur. Ça fera un bon paillis à répandre avant l’hiver ailleurs au jardin. En effet, les rudbeckias ne demandent pas de terre fertile et sont bien assez rustiques pour supporter des -15° et même jusqu’à -25°C. Toute protection hivernale est donc inutile. D’autant que les hivers sont de moins en moins froids d’une année sur l’autre.

Planter en septembre
Si vous succombez à la vue de ces massifs spectaculaires de rudbeckias vivaces, et en sachant que cette culture est vraiment simple, attendez au moins septembre ou octobre pour planter (ou le printemps prochain). Ameublissez bien la terre pour que l’enracinement soit plus facile. Ajustez la profondeur de plantation de façon à faire affleurer le collet au niveau du sol. Arrosez au pied lentement avec une eau pas trop froide et conservez le sol propre. Le rudbeckia aura largement le temps de s’installer avant la fin de l’année et donc de passer l’hiver sans problème. Vous aurez une première floraison l’été suivant.
On peut associer différentes variétés (ou même espèces) de rudbeckias dans un même massif en comptant 3 à 4 plants au m² selon la hauteur de la variété. On peut aussi les marier à des dahlias, des hellénies, des asters qui fleurissent en fin d’été et automne et qui toutes aiment le soleil, l’air et un sol frais.

Jules Bara

Gauras : comment les garder en fleurs tout l’été

Elles sont florifères, solides, jamais malades. Elles résistent aussi bien au froid qu’aux  fortes chaleurs. Elles demandent peu de soins et des étés chauds et ensoleillés. Seule faiblesse : elles ne vivent pas très longtemps.

Ces vivaces font toujours l’unanimité. Il est vrai qu’elles fleurissent avec générosité tout au long de l’été, souvent  dans des situations difficiles et sans beaucoup de soins. Mais elles ne sont pas seulement faciles. Elles apportent aussi élégance et légèreté dans les massifs.

Comme l’envol de papillons
Les gauras (Gaura lindheimeri) sont originaires des prairies arides des Etats-Unis. Au milieu du 20e siècle, elles ont été largement utilisées dans nos jardins avant de passer au second plan. Elles forment de beaux buissons composés de fines tiges souples et bien dressées qui se balancent au moindre souffle d’air. A partir de mai, des fleurs éphémères (deux à trois jours seulement), plates, à quatre pétales et aux longues étamines, se succèdent jusqu’en octobre. On les compare souvent à l’envol de papillons. Attention, il existe une certaine diversité parmi les différentes variétés.

Un choix assez large
En effet, non seulement les fleurs peuvent être blanches ou roses ou encore rouges, mais la hauteur est aussi variable. ‘Corrie’s Gold’ peut atteindre 1,30 m à 1,50 m de haut et brille avec des fleurs d’un blanc rosé de juin à octobre. Le feuillage vert est bordé de jaune. De son côté, la petite ‘Cherry Brandy’ ne dépasse pas 40 cm et donne des fleurs roses veinées de rouge. Citons encore parmi les cultivars les plus connus ‘Siskiyou Pink’, 80 cm à 1 m de haut, avec un feuillage vert foncé et des fleurs d’un rose éclatant. ‘Whirling Butterflies’ au moins 1 m de haut, très florifère, a des fleurs d’un blanc pur de juillet à septembre. Enfin, l’espèce type, 1,20 m, a des boutons floraux roses et des fleurs qui deviennent blanches en s’épanouissant.

Les précautions à prendre à la plantation
Il faut d’abord choisir une exposition très ensoleillée. La terre est obligatoirement drainante, moyenne à pauvre, éventuellement caillouteuse ou même sableuse. On creuse un trou deux fois plus profond que la hauteur de la motte et trois fois plus large. On installe un lit de gravier au fond si le terrain n’est pas naturellement léger. On baigne la motte dans une bassine d’eau plusieurs minutes pour qu’elle s’imbibe avant la mise en place. C’est super important. Enfin, on comble avec un mélange léger composé de terre de jardin, terreau, sable. Surtout, espacez deux pieds d’au moins 50 cm pour que chaque souche puisse se développer.

Des soins limités mais une longévité brève
La gaura aime le soleil et les grandes chaleurs mais n’est pas pour autant une plante de jardin sec. Il faut l’arroser pour soutenir la floraison tout l’été et supprimer au fur et à mesure les fleurs fanées. On l’aidera en desherbant le sol et en le paillant. En sortie d’hiver, on rabat toute la plante pour faciliter sa repousse. Elle est solide et presque jamais malade. Les taches brun-rouge sur les feuilles sont juste un caractère de la plante. Toutefois, même dans de bonnes conditions, elle ne vit guère plus de quatre ans. Et diviser la souche est difficile en raison de la racine pivot.

Walter Brousse

 

Cerisier : taillez en récoltant

Normalement, moins on taille un cerisier, mieux il se porte. En effet, des tailles répétées peuvent entraîner des écoulements de gomme et des nécroses au niveau des plaies de coupe. Pourtant, ces arbres vigoureux ont parfois des branches qui s’allongent trop, ce qui nous oblige à intervenir. Dans ce cas, opérez en juillet en appliquant un cicatrisant sur les coupes supérieures à 3 cm. En Touraine, certains ont pris l’habitude non pas de cueillir les cerises mais de rabattre la tige qui les porte sur un quart de leur longueur. C’est une façon de récolter tout en réduisant la longueur des branches secondaires qui parfois touchent presque le sol. Sur des bigarreaux tardifs comme ‘Napoléon’, c’est en juillet qu’il faut intervenir.

À notre avis :
À pratiquer uniquement sur les tiges déjà trop longues plutôt que de tailler à l’automne.

Un mouillant à tester

Quand vous pulvérisez un produit de traitement, qu’il s’agisse d’une bouillie bordelaise ou d’un extrait de plante, l’adhérence de la solution aux végétaux peut parfois poser problème. Le produit ruisselle vite et vous êtes obligé de surtraiter pour assurer le soin. Pour éviter ce problème, on peut utiliser un « mouillant » qui, précisément, va améliorer l’adhérence de la solution à la plante ou à l’arbuste. Un verre de lait versé dans 10 litres de solution juste avant de pulvériser serait un excellent mouillant. En tout cas, ce « truc de bonne femme » ne présente aucun risque. Mieux, plusieurs le plébiscitent.