Verrières-le-Buisson (91) : Les Automnales
Barjouville (28) : Fête des Plantes
Le passe-pied au potager
On a tous connu les planches que les anciens jetaient entre les rangs du potager pour se déplacer. Le nom est d’ailleurs resté pour désigner une longueur. Mais ces planches ne sont pas toujours stables, surtout si on se déplace avec une brouette. Alors les plus ingénieux prévoient des « passe-pied » qui puissent être assez larges et assez solides. Au hasard de nos ballades jardinières, nous avons apprécié toutes sortes de passe-pied. Les parties supérieures des palettes posées simplement sur le sol permettent déjà à la roue de la brouette de ne pas s’enfoncer dans la terre rendue boueuse après une averse. Le passe-pied en pierre semble plus durable mais il peut se couvrir assez vite de terre. Il faut donc surélever chaque pierre en ménageant une assise en sable pour une bonne stabilité. Enfin, certains combinent efficacité et esthétique. C’est le cas avec ce joli passe-pied en petits briques. Là aussi, on a creusé une légère fosse, damé le sol puis apporté du sable avant de poser et ancrer les briques.
Coqueret du Pérou
Une levée lente suivie d’une croissance rapide
Pourquoi n’ai-je pas de kiwis ?
Planter une bignone
Tomate et basilic, le couple gagnant
Planter du basilic tout près de vos pieds de tomate est devenu une règle de base chez bon nombre de jardiniers. Le basilic a un effet protecteur sur les tomates, les protégeant de la plupart des maladies auxquelles elles sont sensibles. Le basilic a besoin de soleil et d’une terre fertile, comme les tomates.
En revanche, cette plante aromatique demande des arrosages réguliers, ce qui n’est plus le cas des tomates à partir de juillet. La solution consiste donc à planter sur 15 cm de profondeur une demi bouteille de plastique autour du basilic pour concentrer l’arrosage au bon endroit sans risquer d’abreuver le pied de tomate.
Gypsophile
Avec son allure très délicate, presque fragile, elle surprend toujours en résistant si bien aux fortes chaleurs et longues sécheresses. C’est une frugale qui demande peu de soins et met en valeur les plantes voisines.
On peut parler d’un vrai retour en grâce. Après avoir été très présente dans les jardins de curé de la première moitié du XXe siècle (eh oui, il y a déjà cent ans !) cette plante avait presque totalement disparu. Certes, les fleuristes ont toujours utilisé du gypsophile (surtout les annuelles) pour agrémenter leurs bouquets de roses, mais les jardiniers ont préféré se tourner vers des floraisons plus spectaculaires aux couleurs vives. Et puis, progressivement, avec des jardiniers plus avertis, le charme particulier du gypsophile rayonne à nouveau.
L’amie de la chaux
Le nom même de gypsophile vient du grec ancien philos signifiant ami et gypsos
la chaux. Cette plante va donc se plaire prioritairement sur des sols calcaires
ou neutres. Mieux vaut éviter de la planter sur une terre acide. Il faut un
terrain bien drainant, léger, caillouteux ou même sableux et donc qui sèche
rapidement. A l’inverse, les terres lourdes, ou tout simplement consistantes,
sont à proscrire. Enfin, cette vivace est frugale ; elle se contente de
sols moyens ou carrément pauvres, éventuellement profonds pour permettre aux
racines assez puissantes de se développer.
Des panicules de fleurs à l’aspect vaporeux
L’espèce qui nous intéresse, Gypsophila paniculata, est
caractérisée par d’innombrables petites fleurs rassemblées en larges panicules
à l’extrémité de tiges très fines et ramifiées. Les feuilles sont elles aussi
fines, étroites et d’un vert gris qui les rend discrètes. Résultat : la
plante n’est plus qu’un nuage vaporeux de minuscules fleurs, blanches et
doubles avec la variété ‘Bristol Fairy’, roses et doubles avec ‘Flamingo’,
blanches et simples avec l’espèce type, doubles et d’un rose plus ou moins
nacré avec ‘Pink Fairy’ et ‘Pink Festival’, ces dernières ne
dépassant pas 50 cm de haut alors que les autres atteignent presque 1 m.
Un grand soleil même chaud
On comprend bien qu’avec des feuilles, des tiges et des fleurs si fines et si
menues, la plante puisse résister à des chaleurs caniculaires et à des longues
sécheresses. Mieux, plus il y a du soleil chaud et plus la plante fleurira généreusement.
Ce n’est pas très surprenant pour cette plante originaire du pourtour
méditerranéen et dont l’espèce type (G. paniculata) pousse encore
spontanément en Grèce, en Crète, à Chypre, en Italie.
Un entretien simple mais nécessaire
Ce gypsophile ne demande pas beaucoup de soins. On arrose juste à la plantation
et le premier été en cas de chaleur et sécheresse. Ensuite, la plante doit se
débrouiller toute seule. On supprime les panicules quand elles fanent pour
aider le renouvellement. En sortie d’hiver, on rabat un peu les fines tiges
pour conserver un port général à la plante. Enfin, gare aux grands coups de
vent parfois violents l’été et aux averses orageuses. Il est plus prudent de
tuteurer discrètement les fines tiges pour éviter qu’elles ne plient trop vite
et se cassent.
Catherine Larenaudie
Haricot vert : passez tous les 2 jours
C’est vrai, seuls les haricots à filets ne supportent pas de rester plus de deux jours sur tige quand ils sont à maturité. Les gousses se gâtent, ramollissent et présentent alors des fils. Les variétés sans filets et les mange-tout peuvent rester plus d’une semaine sur plant sans dommage. Mais c’est tout de même bien mieux de les congeler. Plus tendres, ils conserveront aussi plus facilement leur saveur.
- Vous cueillez à deux mains sans tirer sur les gousses pour ne pas casser les tiges ni déchausser le pied.
- Vous équeutez et blanchissez 3 minutes dans une eau bouillante. Aussitôt après, vous les plongez 3 minutes dans une eau très froide (avec glaçons) pour bloquer la cuisson immédiatement. Séchez soigneusement dans un papier essuie-tout et mettez dans des sachets de congélation en chassant au mieux l’air avant de fermer. Vous pourrez ainsi savourer vos haricots cinq à six mois.
En + : En récoltant en continu, on favorise la floraison, ce qui prolonge d’autant la récolte.